Pour Benjamin, une expédition “zéro” doit tendre à trois objectifs : zéro déchet, zéro matériel neuf et une empreinte carbone la plus proche de zéro. Ainsi, pour sa traversée, il a bénéficié d’un matériel prêté par la marque trek-alpinisme de Decathlon : Simond. De plus, tous ses repas ont été végétariens pendant le séjour. Et ce serait mentir que de dire qu’il ne s’est pas régalé avec ses röstis veggies ! Enfin, il s’agissait d’une destination “près de chez soi”, c'est-à-dire facilement accessible par des transports peu émissifs.
L'aventure n’a pas pour point de départ l'arrivée en Haute-Savoie, elle commence dès le trajet. C’est ainsi que de vélo en train, l’expédition de Benjamin a débuté à Marseille. Les skis sur le dos, il a quitté la chaleur de la cité phocéenne à la gare Saint-Charles. De là, commence un joli trajet sur les rails vers Lyon, Bellegarde-sur-Valserine et Saint-Gervais-les-Bains. De Fayet à Chamonix, l’excitation est montée au fur et à mesure que Benjamin s’engouffrait dans les paysages majestueux de la Vallée de l’Arve. Dans une aventure à un impact carbone limité, les temps de trajets sont peut être plus longs, mais permettent de prendre le temps, de réfléchir à ce qui vous attend, d’échanger et d’observer les paysages qui défilent. Le retour depuis Zermatt en passant par la Vallée du Rhône, Genève et Lyon, lui aussi a été magique. Les vues sublimes sur le Lac Léman et le magnifique coucher de soleil qui l'attendait à l’arrivée à Marseille lui ont laissé des souvenirs inoubliables. Des trajets fluides, un mélange de trains français et suisses, tout à fait reposant et partie intégrante du séjour.