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Durée Ascension Everest : Combien de temps faut-il pour atteindre le sommet ?
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- Durée Ascension Everest : Combien de temps faut-il pour atteindre le sommet ?
L’Everest ou Chomo Lungma (“Déesse mère du Monde” en tibétain) et Sagarmāthā (“Déesse de L’Univers” en népalais), porte en elle des noms qui témoignent de sa grandeur et du respect qu’elle inspire. Dès que l’on entend ces appellations, on saisit immédiatement que l’Everest n’est pas un sommet comme les autres. Culminant à 8 848 mètres d’altitude, le Mont Everest domine le monde et incarne l’ultime défi des alpinistes venus de tous horizons. Depuis sa première conquête en 1953 par Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay, cette ascension est devenue l’un des plus grands exploits humains. C’est une expédition d’une exigence rare où la durée peut varier considérablement ! Pourquoi une telle différence ? L’ascension dépend de nombreux facteurs : la météo capricieuse, l'acclimatation à l’altitude, et bien sûr le parcours en lui-même.

Ascension de l’Everest : à la conquête du sommet.
Il existe de nombreux itinéraires pour gravir l’Everest, mais deux principaux se détachent par leur fréquentation, chacun offrant une expérience différente, et par conséquent, influençant la durée de l’ascension. L’itinéraire sud, au départ du Népal, est sans doute le plus emprunté et le plus connu. L’avantage ici, les sherpas. Ces experts de la montagne vous accompagnent pour transporter votre matériel, monter les camps et vous guider à travers les zones difficiles. Mais attention c’est aussi le parcours le plus populaire, ce qui signifie que vous pouvez vous retrouver coincé dans des “bouchons” d’alpinistes surtout sur les dernières portions avant le sommet. Une file d’attente avant d’atteindre le sommet ? Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense.
De l’autre côté, l’itinéraire nord, au départ du Tibet, offre une approche plus sauvage et moins fréquentée. Des camps plus isolés rendent cet itinéraire plus technique pouvant rallonger la durée de l’ascension. Quel que soit l’itinéraire choisi, il faut compter environ 60 à 65 jours, incluant l’acclimatation et les étapes intermédiaires. Certains alpinistes prennent parfois plus de temps en raison de divers facteurs, tels que l’attente d’une “fenêtre météo” favorable ou des ajustements nécessaires à l’acclimatation. Par ailleurs, nous vous conseillons de lire nos recommandations sur le mal aigu des montagnes.
Dans cet article, nous allons découvrir les différentes étapes de l’ascension, explorer les deux itinéraires principaux et les facteurs qui influencent la durée totale de cette expédition hors du commun !
Les secrets des itinéraires et des étapes vers le sommet
Versant Sud
Plus de 10 000 personnes ont réussi l’ascension de l’Everest depuis 1953 ! La plupart des alpinistes arrivés au sommet ont emprunté le versant Népalais, et pour cause : il offre une logistique bien rodée. Tout commence par un vol vers Lukla, suivi d’un trek mythique à travers la vallée de Khumbu pendant plusieurs jours où vous rejoignez le camp de base à 5 364 m d’altitude, là où commence la véritable aventure.
- Pour vivre cette expérience jusqu'au camp de base, vous pouvez opter pour le séjour "Belvédère et Camp de Base de l'Everest avec un guide privé" que nous proposons. Ce voyage vous emmène en pays sherpa jusqu'au Kala Patar et au camp de base de l'Everest. Par avion, vous atteignez les portes du Khumbu, la région de l'Everest !
- Ou encore le séjour “Kala Pattar et camp de base de l'Everest en groupe” : Ce trek vous conduit au camp de base de l'Everest, avec l'ascension du Kala Pattar, offrant une vue imprenable sur les plus hautes montagnes du monde.
- Ou bien notre séjour : "Gokyo, Kala Pattar et camp de base de l'Everest en groupe" : Ce séjour combine la découverte des lacs de Gokyo, l'ascension du Kala Pattar et la visite du camp de base de l'Everest, offrant des panoramas exceptionnels sur l'Himalaya.

Arrivés au camp de base, l’acclimatation devient essentielle. Pendant 3 à 5 jours, les alpinistes attendent pour permettre à leur corps de s’adapter à l’altitude ! Ensuite l’ascension vers le camp I débute avec le passage vers la fameuse cascade de glace de Khumbu. Un labyrinthe de séracs et de crevasses, l’une des sections les plus dangereuses de l'itinéraire sud. Ce passage peut prendre 6 à 8 heures selon les conditions. Une fois au camp I, une pause de 1 à 2 jours est parfois nécessaire pour s’acclimater davantage.
Arrivés au camp I situé à 6 065 m, le chemin continue vers le camp II, “le camp avancé” qui se trouve dans le Western Cwm, une immense cuvette glacée où les températures varient entre forte chaleur et froid glacial la nuit. Ici, les alpinistes récupèrent et s'adaptent avant d’attaquer les altitudes encore plus extrêmes ! Ils y passent généralement 2 à 3 jours, pour renforcer leur acclimatation.
Le camp III, à 7 200 m sur la face de Lhotse, marque une étape exigeante et technique. Les alpinistes doivent progresser à l’aide de cordes fixes sur une pente abrupte, tandis que le manque d’oxygène devient de plus en plus oppressant. Cette section prend environ 4 à 6 heures, mais les alpinistes ne passent généralement qu’une nuit au camp III avant de poursuivre leur ascension.
De là, il faut monter jusqu’au camp IV, à 7 950 m, la porte d’entrée vers la “zone de la mort”, où les conditions deviennent extrêmes. Nécessitent l’utilisation quasi systématique d’oxygène. Le trajet jusqu’au camp IV dure 6 à 8 heures.
Vient enfin l'ultime ascension, qui démarre de nuit, car chaque minute dans cette zone est précieuse. Les alpinistes suivent un itinéraire ponctué de repères mythiques comme le Balcon, à 8 400 m, et le Hillary Step, à 8 790 m. Et enfin, ils atteignent le toit du monde, à 8 849 m, où la vue récompense les efforts. Mais l’ascension n’est que la moitié du défi : il faut encore redescendre en toute sécurité. La montée finale prend entre 6 et 8 heures, et la descente jusqu’au camp IV ajoute encore 3 à 4 heures.

Versant Nord
L’itinéraire Nord, bien moins fréquenté. Tout commence par un trajet en véhicule depuis Lhassa, la capitale du Tibet, jusqu’au camp de base nord, situé à 5 150 m d’altitude dans la vallée de Rongbuk. À votre arrivée au camp de base nord, il est essentiel de passer 3 à 5 jours pour s’acclimater. Contrairement au versant sud, ici, pas de foule ni de luxe : les infrastructures sont rudimentaires.
Depuis le camp de base, la progression se fait à travers des chemins rocheux jusqu’au camp intermédiaire, situé à 6 500 m. Cette portion du trajet prend généralement 2 jours, et une fois arrivés, vous passez encore 2 jours supplémentaires pour vous acclimater avant de poursuivre l’ascension. Ce camp marque le début de l’ascension du Mont Everest.
La montée vers le camp I, situé à 7 000 m, demande environ 1 jour. Les alpinistes se conforment aux températures glaciales et aux vents violents. Plus haut, le camp II, est perché à 7 800 m sur la crête nord-est ! La progression est technique et demande 1 à 2 jours.
Le camp III ! 8 300 m, se trouve dans la “zone de la mort”. L’accès à ce camp prend environ 1 jour. À cette altitude tout devient bien plus compliqué. Les alpinistes doivent franchir la crête nord-est avec des passages mythiques comme le second step, un mur vertical, où une échelle métallique aide à franchir ce passage dangereux.
Mais enfin, après des efforts intenses et acharnés, le sommet à 8 849 m est atteint ! Cette ultime montée dure environ 6 à 10 heures. La récompense : une vue imprenable sur le monde entier. Mais, comme pour le versant sud, la descente reste un moment critique, où la vigilance est de mise pour regagner les camps en sécurité.
Ce qui joue sur le temps d'ascension
1/ La météo : le chef d’orchestre de votre ascension ! Il existe une fenêtre météo, l’équivalent d’un ticket d'entrée pour le sommet : des conditions “presque parfaites”. Mais attention, ces fenêtres sont rares et éphémères, parfois seulement quelques jours au printemps ou en automne. Et si vous ratez le créneau ? Préparez-vous à attendre au camp de base pendant 1 à 2 semaines, ou à redescendre si la météo est capricieuse.
2/ Vous pensez que le plus dur serait de grimper ? Mais non sur les itinéraires les plus fréquentés comme la cascade de glace de Khumbu, ses passages se transforment vite en embouteillages. Comptez plusieurs heures, parfois même des journées entières, juste pour franchir quelques mètres.
3/ Les imprévus de la montagne : Une chute dans une crevasse ou un sérac qui s’effondre, et c’est tout votre itinéraire qui est bouleversé. Un masque à oxygène qui ne marche plus ou une corde qui casse, et vous perdez un temps précieux. Les blessures, comme les engelures, gelures, et hypothermie font partie du séjour et peuvent faire ralentir votre équipe.
4/ La condition physique et mentale des alpinistes est également un facteur clé. Les alpinistes doivent intensément s’entraîner avant l'expédition. Une mauvaise préparation peut entraîner un ralentissement ou un abandon face aux efforts prolongés.
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