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Le mal aigu des montagnes : les recommandations à suivre
Les recommandations à suivre concernant le mal aigu des montagnes
Si vous avez déjà séjourné en haute altitude ou que vous envisagez de partir à l’ascension du Kilimandjaro, du Mont Blanc, vous confronter au Népal ou explorer d’autres sommets mythiques, vous avez sans doute entendu parler du Mal des Montagnes. Maux de tête, essoufflement… Autant de symptômes qui peuvent gâcher votre expédition et mettre en danger votre santé s’ils ne sont pas bien appréhendés. On vous propose de faire le point sur cette pathologie redoutée par les sportifs passionnés de haute montagne !
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) ou Maladie d'Altitude est un ensemble de complications médicales qui peuvent survenir lors d’une ascension rapide en haute altitude. Il apparaît le plus souvent au-dessus de 2500 mètres à cause d’une acclimatation insuffisante du corps à la baisse de la pression d'oxygène dans l'air.
Le MAM peut concerner n’importe qui, même des personnes avec une excellente condition physique. S'il peut être évité en prenant quelques précautions, cette maladie peut entraîner une variété de symptômes qu’il ne faut pas prendre à la légère. Découvrez ce qu’est le mal des montagnes, comment l’éviter et suivez nos recommandations pour le traiter au mieux !
Sommaire
- Le Mal Aigu des Montagnes en quelques mots
- Nos meilleurs conseils pour prévenir le MAM
- Vos questions les plus fréquentes sur le MAM
LE MAL AIGU DES MONTAGNES EN QUELQUES MOTS
Le MAM, quésaco ?
Sans rentrer dans les détails complexes, on vous explique les fondamentaux de cette maladie d’altitude.
Pour comprendre les origines du Mal Aigu des Montagnes, il faut d’abord aborder la notion d’acclimatation ; c’est le phénomène qui consiste à habituer son organisme à la restriction d’oxygène et au changement de pression en haute altitude.
Au fur et à mesure que vous prenez de l’altitude, la pression atmosphérique diminue, ce qui restreint la quantité d’oxygène disponible dans l’air. Cela génère l’hypoxie : une baisse de la concentration d’oxygène dans le sang. Votre corps a alors besoin de fournir plus d’effort pour capter un même volume d’oxygène. Comme votre débit sanguin s’accélère pour apporter l’oxygène nécessaire à l’effort demandé, votre pouls va s’emballer. Cette accélération du rythme cardiaque se traduit alors par un sentiment d’essoufflement, de fatigue voire de vertiges… Ce sont les premiers signes d'alerte du Mal des Montagnes.
Les symptômes du MAM et le diagnostic
Les alpinistes, randonneurs, skieurs et traileurs sont statistiquement les plus touchés par le MAM. Pourquoi ? Car ce sont eux qui évoluent aux plus hautes altitudes ! Toutefois, pas besoin d’être un sportif aguerri pour être concerné par cette maladie. En effet, elle peut toucher aussi bien les personnes habituées des longs efforts en altitude que celles qui se lancent sur une première ascension.
Si certains commencent à ressentir les effets de l’altitude dès 2000 mètres, d’autres ne présentent pas de perturbation à 4000 mètres. C’est pourquoi il est important de connaître en amont les symptômes du MAM pour ne pas se tromper dans le diagnostic.
Les symptômes typiques du MAM incluent le plus souvent :
- Des maux de tête
- De l'essoufflement
- De la fatigue
- Des vertiges
- Des troubles du sommeil
- Des nausées
- Des vomissements
- Des bourdonnements d’oreilles
- Une perte d’appétit
- Un pouls accéléré
- Une diminution de l'aptitude à l'effort physique
- Un malaise général
Ces signaux peuvent se manifester quelques heures après l'arrivée à une nouvelle altitude et s'aggraver durant la nuit. Pas de panique, ils sont généralement bénins et ne durent le plus souvent qu’un jour ou deux s'ils sont traités à temps.
NOS MEILLEURS CONSEILS POUR PRÉVENIR LE MAM
Il est de bon conseil de préférer prévenir plutôt que de guérir. On vous partage quelques recommandations pour vous aider à vous acclimater à l'altitude. Il est hors de question que le MAM perturbe votre séjour avec Decathlon Travel !
- Montée progressive : Il faut éviter de monter trop rapidement en haute altitude. Il est recommandé de ne pas augmenter son altitude de couchage de plus de 300 à 500 mètres par jour une fois au-dessus de 3000 mètres. C’est pour cette raison que nos séjours comprennent des périodes de repos pour aider à l'acclimatation.
- Acclimatation préalable : Passer plusieurs jours à une altitude modérée avant de monter plus haut peut aider le corps à s'adapter. N'hésitez pas à séjourner quelques jours avant le départ de votre expédition entre 2000 et 3000 mètres. Sachez également qu’avant de partir, votre Accompagnateur de Haute Montagne a prévu des itinéraires alternatifs en cas de difficulté d'acclimatation
- Nutrition adaptée : Boire suffisamment est crucial car la déshydratation peut aggraver les symptômes du MAM. Évidemment, il est question d’eau, pas d’alcool, on vous voit venir avec votre apéro génépi ! Consommer des repas riches en glucides peut également aider à l'acclimatation : pâtes ou riz lyophilisés, à vous de choisir !
- Médication préventive : Dans certains cas, la prise de médicaments peut être recommandée pour aider à prévenir le MAM. L'acétazolamide (Diamox) favorise l'acclimatation en augmentant la quantité d'urine produite, ce qui aide à alcaliniser le sang, stimulant ainsi la respiration et augmentant l'apport en oxygène. Attention, nous ne sommes experts des séjours en montagne, mais pas médecins, nos recommandations ne remplacent pas un avis médical !
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des doutes ou des questions à propos du MAM, nous vous renseignerons avec plaisir ! Tous nos séjours en haute altitude sont encadrés par des Guides de Haute Montagne, qui connaissent très bien le sujet et qui sauront vous accompagner si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes. Mais il est toujours bon d'en avoir connaissance avant une grande ascension pour s'y préparer !
LE TRAITEMENT DU MAM EN QUELQUES MOTS
On ne le dira jamais assez, en haute montagne, il est important de prêter attention aux signes du corps. Votre santé en voyage est notre priorité !
Lorsque les symptômes du MAM apparaissent, il est préférable de stopper l'ascension et, si nécessaire, de redescendre à une altitude plus basse pour récupérer. En effet, il faut se reposer à la même altitude pour permettre au corps de s'acclimater.
Si les symptômes sont légers, votre aventure n’est sûrement pas terminée. Il est probable qu’ils se résoudront spontanément avec le repos et une prise d’Ibuprofène qui soulage le mal de tête. Il vous suffit juste de faire un petit pas en arrière qui vous permettra ensuite de reprendre votre avancée jusqu’au sommet !
En cas de symptômes importants, il est conseillé de chercher rapidement une assistance médicale qui pourra vous accompagner et vous donner les médicaments nécessaires si besoin.
VOS QUESTIONS LES PLUS FRÉQUENTES SUR LE MMA
- Comment soigner le Mal de l’Altitude ? Pour soigner le Mal Aigu des Montagnes, le plus efficace est de descendre à une altitude plus basse. En cas de symptômes persistants, votre médecin vous proposera un traitement médicamenteux.
- Qui est concerné par le Mal des Montagnes ? Le Mal des Montagnes peut concerner toute personne qui se rend rapidement à des altitudes élevées quelque soit son âge, son sexe ou sa condition physique. Les randonneurs, les alpinistes, les skieurs, et les voyageurs qui visitent ou traversent des montagnes à haute altitude sont particulièrement à risque. En outre, les personnes qui ont déjà été affectées par le Mal Aigu des Montagnes ou un œdème pulmonaire ou cérébral d'altitude dans le passé peuvent avoir une susceptibilité accrue lors de futures ascensions.
- Quand commence le mal des montagnes ? Si le corps de chaque individu développe ses mécanismes d'adaptations propres, le mal des montagnes commence souvent après une ascension rapide à des altitudes élevées, souvent au-dessus de 2500 mètres. Les symptômes peuvent apparaître dans les 24 heures suivant l'arrivée à une nouvelle altitude.
- Est-ce que l’altitude donne mal au ventre ? Oui, à haute altitude, le MAM peut provoquer des nausées et des vomissements, ainsi que des troubles gastro-intestinaux dus à la réduction de la quantité d'oxygène disponible pour l'organisme.
- Quels sont les effets de l’altitude sur le corps humain ? Chez certaines personnes, l’altitude peut générer des maux de tête, des nausées, des vomissements, une forte fatigue, et des troubles du sommeil. Il peut également exister un risque d'œdème pulmonaire et d’œdème cérébral si la quantité d'oxygène est insuffisante.
- Quelle est la meilleure altitude pour vivre ? La meilleure altitude pour vivre dépend de chaque individu et de son acclimatation, mais en général, il est conseillé de rester en dessous de 2500 mètres pour minimiser le risque d’avoir des symptômes du MAM.
- Pourquoi est-on plus fatigué en montagne ? En montagne, la fatigue est plus marquée à cause de la baisse de la quantité d'oxygène disponible dans l'air. À des altitudes élevées, la pression atmosphérique diminue, ce qui signifie que chaque respiration contient moins de molécules d'oxygène. Pour compenser, le corps doit travailler plus dur pour oxygéner le sang, ce qui peut entraîner une fatigue accrue.
- Est-ce que l’altitude fait monter la tension artérielle ? Oui, à haute altitude, la tension artérielle peut augmenter temporairement. Ce phénomène est une réponse du corps à la baisse de la quantité d'oxygène, ce qui augmente le risque de troubles liés à la santé cardiovasculaire.
Maintenant que vous connaissez les bases du MAM, vous êtes peut-être en train de penser que partir en montagne c’est une belle prise de tête C’est pourquoi Decathlon Travel vous offre des séjours en altitude sans pression : les itinéraires conçus respectent scrupuleusement les paliers d'acclimatation et vous êtes encadrés par des Accompagnateurs en Haute ou Moyenne Montagne, en fonction des séjours, experts dans leur pratique.
C’est vrai, vous aurez le souffle coupé… mais pour la bonne raison !
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