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Descente du wouri au Cameroun en stand up paddle
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Première descente en stand up paddle gonflable du fleuve Wouri au Cameroun avec la Team Wouri.
#1- Wouri paddle team
"Le 26 novembre, la Wouri Paddle Team, Sébastien, Loup, Quentin et moi, est enfin réunie après des semaines de préparation à distance. Seb et Loup vivent au Cameroun où coule le Wouri. Quentin étudie à Lyon. Je suis établi en région parisienne. Mais Quentin et moi connaissons bien le Cameroun pour y avoir vécu pendant plus de 4 ans.~Le Wouri est un fleuve méconnu parce que peu de pistes permettent d’accéder sur les berges. Avec Seb , nous avons passé une journée en brousse pour faire des repérages depuis Douala. Nous avons aussi passé du temps à lire la littérature ou à étudier les cartes. Mais la documentation est rare et souvent très ancienne. Pas de doute, il y a aura une part d’inconnu dans ce périple. ~Le Wouri est un fleuve sauvage, au moins sur la première partie. Et, facteur aggravant, il coule en pleine forêt primaire. C’est magnifique mais dangereux… la population est hostile : serpents, crocodiles, moustiques, abeilles, … Nous ne pouvons qu’espérer ne pas faire de mauvaise rencontre. A défaut, nous partons avec des sérums anti-venin pour les serpents et quelques consignes de comportement si on devait se retrouver face à un crocodile. Nous emmenons également plusieurs produits anti-moustiques. Au-delà du désagrément immédiat, ce serait bien de ne pas rentrer avec une crise de paludisme !~

#2- C'est le grand jour
#3- Déjeuner avec les moustiques et les abeilles
Nous avons trouvé un petit bout de terre plate dans des herbes que nous ne connaissons pas pour sortir la nourriture, l’eau, la crème solaire et l’anti-moustique.~Nous guettons la rive pour nous assurer de ne pas voir un croco sortir des hautes herbes qui nous entourent. Je n’y crois pas trop, car le courant est vraiment fort à cet endroit, mais on n’est jamais trop prudent. De toute façon, après les moustiques, nous sommes envahis par les abeilles. Sournoisement, comme arrivées une par une, nous sommes maintenant au centre d’un bourdonnement un peu anxiogène. Pour la digestion, on verra plus tard. On remonte sur nos planches rapidement et on continue le périple.~Bonne nouvelle, elles ne nous poursuivent pas une fois sur l’eau. Remis de nos émotions, plein d’énergie, nous reprenons notre avancée en restant vigilants. C’est beau mais nous sentons quand même que nous sommes sur un territoire hostile.~ ~

#4- Ça se corse avec les rapides...
Nous attaquons sans le savoir la partie la plus dure du parcours. Le courant s’accélère encore et bientôt des rapides avec des vagues de 50 cm à près d’un mètre apparaissent. Aucun moyen de contourner dans la densité de la forêt, pas d’alternative, nous y allons. ~Dès les premiers mètres, nous sommes éjectés de nos planches. Impossible de résister à la force du débit et des vagues. Même avec notre poids, à genou sur la planche, nous décollons de plus de 50 centimètres avant de nous retrouver dans l’eau. Dans ma chute, le leash se décroche et le sac étanche contenant les tentes et le matériel se détache. Celui-là, il ne faut pas le perdre, cela pourrait remettre en cause la suite du parcours. Je parviens à l’attraper, bien qu’emporter, lui et moi, dans les flots en furie. En revanche, je dois laisser la planche filer. Loup et Quentin parviennent tant bien que mal à l’attraper, mais pas à la contrôler. Je suis passé du paddle à l’hydrospeed, mais sur le moment, ça ne fait rire personne. On ne joue pas dans les vagues, on se bat dans les flots pour maintenir la tête hors de l’eau.~Je parviens à voir mes co-aventuriers qui se débattent également en tenant fermement leur planche. Tout le monde se sort de ce premier guêpier sans dommage, ni corporel, ni matériel. ~Mais ce n’était que le début. Pendant toute l’après-midi, nous allons alterner les phases de calme et ces rapides déchaînés. Nous allons passer 2 grosses heures plus souvent sous que sur la planche. Nous sommes emportés par les flots sans pouvoir rien faire que subir le courant. Nous sommes dans le tambour d’une machine à laver aux dimensions effrayantes. A peine avons-nous le temps de récupérer que cela recommence. C’est épuisant.

#5- Merci les gilets !

#6- Encore des abeilles

#7- Maintenant, on profite !

#8- Quelle hospitalité !
#9- Une nuit dans un vrai lit

#10 - Café et croissants sur le fleuve
