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Våt bolle : un film d'aventure engagé à vélo, packraft et snowboard

VÅT BOLLE, c'est l'histoire de 2 potes qui ont toujours rêvé de voyager et de faire du snowboard. Découvrez leurs aventures au travers  d'un documentaire à la fois drôle et impactant !

Decathlon est fier d’accompagner Våt bolle, un film d’aventure engagé à vélo, packraft et snowboard !

L'objectif : réaliser un trip incroyable et responsable

Enzo et Benoît, ce sont deux potes qui rêvent de voyager et de faire du snowboard. Mais la situation environnementale actuelle les pousse à réfléchir à une nouvelle manière de partir à l'aventure. Malgré leurs désillusions, les choix faits pour minimiser leurs impacts  s'avèrent devenir une opportunité plutôt qu'une contrainte. Pendant ce voyage de 26 jours, Enzo VALAX et Benoît CANAL traversent le nord de la Norvège au-delà du cercle polaire à vélo pour essayer d'y vivre leurs morceaux de rêves.
Photo paysage de montagne à travers les fjords

Un documentaire à la fois drôle et impactant

Réalisé sur l’été 2022, Våt bolle est un documentaire drôle et impactant qui, en retraçant l’aventure du snowboarder et partenaire technique de Wedze Enzo Valax, pose des réflexions justes sur un sujet qui nous touche tous et toutes au quotidien. Comment profiter de nos terrains de jeux tout en les respectant au maximum ? Quel impact pour nos activités en extérieur ?

Découvrez les réponses dans le film documentaire ci-dessous :

Quelques questions à Enzo et Benoît

1/ C'était quoi pour vous le but de ce projet ? Le message que vous vouliez faire passer ?

Enzo :
Le but du projet, c’était juste de faire du snowboard en montagne en dehors des compétitions.Sauf que la seule période de l’année où je peux essayer de me rendre disponible, c’est en Avril. Et avril il n’y a pas de la neige partout. Je devais soitmonter en altitude, soit en latitude. Mes connaissances en hautes montagnes sont aussi beaucoup trop limitées pour faire un voyage en autonomie. J’ai donc choisi de monter en latitude. C’est comme ça que je suis tombé sur cet endroit en NorvègeLe vélo et le train, c’était ensuite une évidence. Pas question de prendre l’avion et de louer une voiture.

Ensuite, l'ambition que j’ai eu au travers de ce film était de prouver à moi-même et aux autres que l'on peut voyager, vivre ses rêves sans détruire notre écosystème, qu’on peut vivre ses rêves en restant sobre. À mon plus grand malheur on assimile souvent les comportements éco-responsables comme liberticide (réducteur de notre champ d’action), et ils sont motivés par la peur et de la culpabilité. « Il ne faut plus faire ci ou cela car on détruit ça et ça ... » Alors que selon moi (et pas que), le meilleur moyen pour que les comportements changent, c’est donner envie, pas de faire peur car la peur paralyse alors que l’envie est motrice. Et il y a pleins d'arguments pour donner envie de changer de comportement.

Le but du film peut se résumer ainsi : Je voulais montrer que la crise environnementale que nous connaissons n’est pas synonyme de restriction mais est plutôt une opportunité. Une opportunité pour se poser certaines questions, pour changer nos valeurs, changer nos rêves, changer nos habitudes pour découvrir ou redécouvrir des choses que nous avons perdu de vue, ou qu’on n’aurait jamais imaginé.

2 / Benoît, pourquoi as-tu choisi de partir avec Enzo ?

Benoît :
Parce que c’est lui qui me l'a proposé, ahah ! Avec Enzo, on se connait depuis toujours. On a grandi dans la même vallée, on était à l’école ensemble (avec quelques années de différence) et on a appris à faire du snowboard en même temps. Je n’avais aucune raison de refuser cette aventure !

3/ Pourquoi se mettre autant de bâtons dans les roues ? Le vélo ou le snow ou le kayak, ce n'était pas suffisant ? ahaha

Enzo :
Comme je le disais, ce n’était pas des bâtons dans les roues mais des opportunités, seulement avec le prix à payer de devoir porter le kayak et la board à vélo !Le vélo et le bivouac, c'était indiscutable pour moi, parce qu'ils permettent de rester proche des endroits traversés et d'obtenir un impact plus faible (pas seulement Carbone mais aussi sonore). C'est tellement chouette de traverser des paysages, discrètement et en silence. Cela permet de découvrir les endroits tels qu'ils sont vraiment.J’ai ensuite pensé à prendre un kayak, parce que cet endroit en Norvège est super réputé pour le kayak. Quand j’ai su que Decathlon pouvait potentiellement nous aider pour ce voyage, j’ai regardé s’ils n’avaient pas un kayak léger et facile à transporter.... Et bingo !On a donc ajouté les kayaks pour profiter un peu plus des Fjords.Et je voulais faire du snow... Donc tout mis bout à bout, on retombe sur notre projet final :p 

4/ Quel est le moment qui t'a le plus marqué ?

Enzo :
Trop difficile à dire... Car ce qui est extraordinaire avec ce genre d’aventure, notamment dû au fait qu’on se déplace à vélo, c’est que parfois, les choses les plus simples, ou qui pourraient paraître anodines se transforment en moments magiques.Par exemple les virages extérieurs à vélo au bord d’un fjord : On ne voit rien, à part le fjord, et on découvre le paysage d’un coup une fois le virage terminé. À chaque fois, j'avais des papillons dans le ventre avant de découvrir un nouveau paysage. La nuit sur l'île, et la journée où il a fait grand beau (et il y en a eu qu’une) resteront des moments magiques bien sûr !Les moments où on montait le campement m’ont bien marqué aussi, parce que c’était des moments d’harmonie au cours desquels on préparait notre petit cocon, où l'on connaissait chaque geste à faire et ceux de l’autre, c’était notre petite routine J. 

5/ Quel est le paysage qui t'a le plus émerveillé ?

Benoît :
Ce coucher de soleil au-dessus de Nordkjosbotn !
J’ai surement passé l’une des plus belles journées de ma vie ce jour-là, et c’est exactement pour des moments comme celui-ci que j’ai voulu faire ce voyage ! Tout à pris du sens !

On a passé cette journée du 19 avril sur le snow de 8h du matin à presque 23h, et le plus fou, c'est qu’on a croisé absolument personne ! On était seul au monde et c’est comme si cette montagne nous appartenait ! on prenait nos décisions sur le moment et en fonction des envies, on prenait le temps de profiter de l’instant sans penser à ce qu’on allait faire une heure après ! Et c’est aux alentours de 18h-18h30 qu’Enzo m’a dit « et si on allait sur la montagne d’en face pour voir le coucher du soleil ? » ça semblait fou au vu de la distance à parcourir, mais la notion du temps est vraiment différente ici ! On a gravi cette montagne et les lumières devenaient folles ! Le soleil baissé, le ciel devenait rose et on était encore seuls, quelle folie ! Et puis on a ridé cette pâle, toute vierge, dans une neige de printemps pas incroyable, mais c’était les meilleurs virages de ma vie ! Tout y était : un paysage de malade, un pote, un snowboard au bout des pieds, je n’avais besoin de rien de plus !Encore aujourd’hui quand je regarde le film sur grand écran ça me fout les frissons !

6/ Quelle a été votre plus grosse galère ?

Enzo :
Des galères, on en a eues, mais quand on est parti, on était au courant qu’on allait en rencontrer, donc dès qu’il y en avait une, on réagissait rapidement. On n’a pas eu de galères qui ont eu un effet boule de neige. Disons que les galères étaient sous contrôle, donc finalement ce n’était pas tant des grosses galères.Le seul truc, c'est que je suis tombé malade et je me suis fait mal à la tête parce que je suis tombé. Même si ça faisait partie des possibilités, ce n’était pas facile. Notamment parce que j’ai eu super mal à la tête pendant pas mal de jours, et je saignais du nez deux fois par jour : dès que je sortais ou entrais dans mon duvet. Je soupçonne les changements de températures brutes… Et le duvet, c'était l’un des rares moments de réconfort, et c’était un peu gâché par mes saignements…

7/ Vous avez calculé le bilan carbone de ce voyage ?

Enzo :
Pour tenir les accords de Paris ( -1.5 °C de réchauffement) il faut qu’on émette au maximum 2 tonnes de CO2 par personne et par an. On a dépensé 13% de ce quota pour les transports en 1 mois. Nous n’avons pas calculé les fournitures ni nos achats pour manger parce que c’est trop compliqué. Mais nous avons eu une alimentation végétarienne, et le matériel que l'on a utilisé comme les vélos a été renvoyé à Decathlon dans le but de servir sur d'autres aventures.Ce voyage est donc soutenable avec des ambitions écologiques ! C’est une petite victoire.

8/ Vous avez fait combien d'heures de train ?

Benoît :
Je n’ai pas compté les heures, mais bien les jours, on a mis 3 jours aller et 3 jours retour. Autant dire que l’aventure avait déjà bien commencé quand on a mis notre premier pied sur le sol norvégien !

9/ Est-ce que ce trip a changé quelque chose dans votre manière de voyager ?

Benoît :
Je pense que oui ! Qu’on le veuille ou non, malgré le manque de confort, c'est une toute autre approche du voyage où l’on se déplace plus lentement et où l’on apprécie le paysage autrement !

Chaque kilomètre et chaque paysage se mérite, et devient par conséquent une récompense. C’est encore plus gratifiant de voyager de cette manière-là !Cela nous fait ouvrir les yeux et relativiser sur notre vie de tous les jours. On se rend compte de la chance d’avoir ce confort au quotidien, que ce soit une douche chaude ou simplement avoir un toit où dormir. 

Un projet soutenu par Wedze, Riverside et Itiwit

Pour mener à bien ce projet et cette expédition exigeante, plusieurs équipes de chez Decathlon ont uni leurs forces et démontré une nouvelle fois la capacité de nos produits à répondre aux utilisateurs les plus exigeants. Wedze a fourni le prototype d’une planche qui sera le futur pro-model d’Enzo et le matériel de snowboard, Itiwit le packraft 500 et les sacs étanches, Riverside le vélo de voyage RT520 et les sacoches touring, et Decathlon le matériel de bivouac, tente, matelas, sac de couchages...
Photo pendant le tournage du film